Statue d'ancêtres, aussi appelée Iagalagana.
Ces statues mesurent généralement entre 30 & 160 cm de hauteur.
Avant tout objets de prestige et de pouvoir, elles sont gardées dans une case spécialement réservée à cet effet, à l'écart des cases d'habitation, mais sur le territoire de la famille qui les posséde.
Plus la famille possède de statues, plus son prestige sera grand.
L'usage de ces statues est réservé à l'un des membres du clan, reconnu pour posséder des pouvoirs magiques. Elles lui serviront lors de pratiques de divination ou bien lors de cérémonies, pour appeler la pluie.
On reconnaît ici une figure féminine grâce à la forme des oreilles, mettant en évidence de larges trous, symbolisant les lobes distendus des femmes de cette ethnie.
Les statues représentant des ancêtres masculins ont généralement les lobes pleins.
Les caractéristiques communes à quasiment toutes les sculptures Mumuyé, sont ces petites jambes fléchies, en arceau avec les bords crénelés.
La coiffure intègre souvent les oreilles dans son prolongement.
Les bras sont détachés du corps et donnent toujours une grande rigueur à l'ensemble.
Provenance collection particulière
Pièce massive en fer noir. Peu courant dans cette qualité de forge.
Fiche technique
Pour découvrir cette ethnie, et d'autres objets de cette ethnie, cliquez sur son nom !
L'éthnie - peuple Mumuye / Mumoye est présente dans le(s) pays suivant(s) :
Liste des ethnies du pays Nigéria dont nous présentons un ou plusieurs objets :
Afo / Eloyi, Anang, Bariba, Bassangue / Bassa Nge, Bida - Région de, Bini / Edo, Boghom / Bokiyim, Boki / Bokyi, Boulou / Bulu, Bura, Cham / mwana, Chamba, Dourrou / Durru / Verre, Doyayo - Dowayo - Namji , Ebira - Igbira, Eket, Ekoi / Ejagham, Fali, Fulani, Ga'anda, Gbari / Gwari, Goemai, Haoussa / Hausa, Ibibio, Idoma, Igala, Igbo / Afikpo, Igbo / Ibo, Ijo / Ijaw / Izon, Isoko, Jarawa, Jos ( Plateau de ), Jukun / Takum, Kalabari, Karim / Choma, Katsina - Région de, Kirdi, Koro / Bakoro, Kotoko, Mada / Yidda, Mama / Kantana, Mambila, Marghi, Matakam / Kirdi, Minchika, Montol, Mumuye / Mumoye, Nagô / Anagô, Namji / Namchi, Nok - Région de, Nuppe / Nupe, Obolo Andonis, Ogoni / Ogboni, Oron, Owu / Owo, Sao, Sokoto ( Région de ), Tiv, Urhobo / Orubo, Vete, Wurkum / Kulung, Yoruba / Yorouba,
Objet vendu !
Objet vendu !
Objet vendu !
Objet vendu !
Objet vendu !
Objet vendu !
Objet vendu !
Objet vendu !
Références bibliographiques pouvant vous être utiles
Le souffle des esprits
Art sacré du bassin de l'Ogooué
Les croyances qui sous-tendent cet art religieux sont invisibles à l'observateur superficiel et, pourtant, elles font corps encore de nos jours avec la mentalité des individus. C'est pourquoi les textes et les légendes de cet ouvrage s'attachent à fournir une...
add_shopping_cart Acheter le livre sur amazon
Le souffle des esprits : Art sacré du bassin de l'Ogôoué
Vaudou Vodun
Collection Jacques et Anne Kerchache
Présentée du 5 avril au 25 septembre 2011 à la Fondation Cartier pour l'art contemporain à Paris, l'exposition Vaudou dévoile pour la première fois au public un ensemble exceptionnel d'oeuvres vaudou du...
add_shopping_cart Acheter le livre sur amazon
Cameroun
arts traditionnels
Catalogue d'expo, beaux objets.
add_shopping_cart Acheter le livre sur amazon
Cameroun: Arts Traditionnels
Magazine Tribal Art
No 2003/05 - Khosi statues Yaka
add_shopping_cart Acheter le livre sur amazon
Aethiopia
Objets d'Ethiopie
Catalogue de l'exposition
Mars - Septembre 1996
add_shopping_cart Acheter le livre sur amazon
Æthiopia, objets d'Ethiopie: catalogue de l'exposition "Æthiopia, peuples d'Ethiopie"
Wilder Mann
The Image of the Savage - Photographie
Wilder Mann est la nouvelle série de Charles Fréger réalisée en 2010 et 2011 dans 18 pays d’Europe, de la Finlande à la Grèce.
En quête de l’homme sauvage et de sa résurgence, Charles Fréger est...
add_shopping_cart Acheter le livre sur amazon
Wilder Mann: The Image of the Savage
Les statues Mumuyé n'ont été précisément identifiées qu'en 1970 par Philip Fry.
Ce dernier est en effet arrivé à faire le rapprochement entre cette ethnie et nombre de pièces entrées dans les collections et en galerie à Paris vers la fin des années 60. Ces dates d'apparition correspondent en effet à la guerre du Biafra. Et à cette époque, les chefferies locales ont trouvé utile de se séparer de leur pièces en les proposant sur les marchés de l'art en Europe, principalement Paris.
Le but de ces "exports" massifs était le financement des achats d'armement... Un volet méconnu de l'art Africain.
