Objet vendu !
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Masque typique de cette ethnie. Les sculpteurs (forgerons) Bambara sont en effet très renommés pour leurs masques cimiers zoomorphes d'antilopes ou de gazelles.
Ce type de masque est porté par une société secrète dont ils portent le nom :
Ti Wara ou Tji Wara ou encore Ci-wara.
Ci Wara est la traduction phonétique de Ci (cultiver) et de Wara (Fauve).
Les officiants de la société Cy Wara portent ces masques dans au moins trois occasions annuelles :
- compétition agricole,
- réjouissance
- et fête annuelles.
Ils sortent par couple, l'un mâle, l'autre femelle, évoluant simultanément.
"L'une des fonctions premières de la société du Ci wara était de stimuler le travail à la houe. Par là même, elle permettait à l'homme de « manipuler » la force cosmique du soleil afin de féconder la terre.
De véritables compétitions agricoles avaient lieu pendant lesquelles les manieurs de houes devaient réussir un concours de vitesse dans l'aire impartie.
Les masques-antilopes dansaient par couple; la femelle, souvent reconnaissable au petit porté sur le dos.
Tous ces verbes employés à l'imparfait car le Ci-wara connut un réel déclin dû à plusieurs facteurs :
- l 'exode saisonnier des jeunes,
- la progression de l'Islam
- mais aussi la progression d'autres techniques de cultures (charrue attelée)."
Avec l'aimable authorisation de reproduction de Détours des mondes.
Le Ci Wara a aussi pour autre compétence moins connue, la prévention ou le soins des morsures de serpents...
La fête annuelle du Ci-Wara est toujours précédée d'une chasse aux serpents (prise des serpents vivants et exhibition au public par les danseurs).
Stylistiquement, de grandes variations existent.
Représentations verticales, voire horizontales. Certains sont mêmes composés de plusieurs morceaux assemblés avec des agrafes de métal car il n'est pas toujours aisé pour le sculpteur de trouver la pièce de bois suffisament grande pour sa réalisation.
D'autres vont représenter l'animal avec un petit faon sur le dos, toujours dans une optique de fertilité.
Mais les grandes constantes de réalisation sont un dessin très stylisé de l'animal, avec de nombreux motifs décoratifs gravés (poinçons, stries) et vont toujours représenter la course du soleil (partie dorsale).
La tête est toujours allongée et se termine par le prolongement arrière de deux longues cornes.
Masque typique de cette ethnie. Les sculpteurs (forgerons) Bambara sont en effet très renommés pour leurs masques cimiers zoomorphes d'antilopes ou de gazelles.
Ce type de masque est porté par une société secrète dont ils portent le nom : Ti Wara ou Tji Wara ou encore Ci-wara.
Ci Wara est la traduction phonétique de Ci (cultiver) et de Wara (Fauve).
Les officiants de la société Cy Wara portent ces masques à trois occasions annuelles au moins :
- compétition agricole
- réjouissance
- et fête annuelles
Ils sortent par couple, l'un mâle, l'autre femelle, évoluant simultanément.
"L'une des fonctions premières de la société du Ci wara était de stimuler le travail à la houe. Par là même, elle permettait à l'homme de « manipuler » la force cosmique du soleil afin de féconder la terre.
De véritables compétitions agricoles avaient lieu pendant lesquelles les manieurs de houes devaient réussir un concours de vitesse dans l'aire impartie.
Les masques-antilopes dansaient par couple ; la femelle, souvent reconnaissable au petit porté sur le dos.
Tous ces verbes employés à l'imparfait car le Ci-wara connut un réel décli, dû à plusieurs facteurs :
- l 'exode saisonnier des jeunes
- la progression de l'Islam
- mais aussi la progression d'autres techniques de cultures (charrue attelée)."
Avec l'aimable autorisation de reproduction de Détours des mondes.
Le Ci Wara a aussi pour autre compétence moins connue, la prévention ou le soin des morsures de serpents.
La fête annuelle du Ci-Wara est toujours précédée d'une chasse aux serpents (prise des serpents vivants et exhibition au public par les danseurs).
Stylistiquement, de grandes variations existent.
Représentations verticales, voire horizontales. Certains sont mêmes composés de plusieurs morceaux assemblés avec des agrafes de métal car il n'est pas toujours aisé pour le sculpteur de trouver la pièce de bois suffisament grande pour sa réalisation.
D'autres vont représenter l'animal avec un petit faon sur le dos, toujours dans une optique de fertilité.
Mais les grandes constantes de réalisation sont un dessin très stylisé de l'animal, avec de nombreux motifs décoratifs gravés (poinçons, stries) et vont toujours représenter la course du soleil (partie dorsale).
La tête est toujours allongée et se termine par le prolongement arrière de deux longues cornes.
Belle gazelle femelle, dans son jus, traces d'usage, patine mate, fentes anciennes et quelques restaurations à revoir, d'où un prix très raisonnable pour cette très belle pièce.
Fiche technique
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L'éthnie - peuple Bambara / Bamana est présente dans le(s) pays suivant(s) :
Liste des ethnies du pays Mali dont nous présentons un ou plusieurs objets :
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