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Les Kota ou Bakota (pluriel) , ainsi que les Mahongwé, Ndassa, Shamaye, Obamba (qui sont des sous-groupes ethniques) sont réputés pour leurs reliquaires.
Initialement, les Kota avaient habitude de laisser leurs morts exposés aux éléments, dans la forêt.
Sous l'influence de tribus voisines, ils commencèrent à enterrer leurs chefs, puis à exhumer leurs ossements (principalement le crâne) pour les placer dans des boîtes en écorce ou des paniers appelé bwété, sur lesquels une statue était placée.
De ces boîtes ou paniers en osier rarement complets, nous connaissons surtout les sculptures qui les surmontaient, destinées à mettre en garde les forces de l'invisible susceptibles d'amoindrir le pouvoir surnaturel des reliques.
"De tels reliquaires étaient confiés à des chefs de clan qui les tenaient cachés, mettant parfois à contribution le pouvoir des reliques au profit du clan.
Lorsque des crises graves touchaient le village (un village regroupant plusieurs clans), les chefs rassemblaient leurs reliquaires afin d'effectuer des rites.
Ce culte était connu sous le nom de bwiti par les Mahongwé et leurs voisins, pour qui les gardiens constituaient les "visages" du bwété.
Chaque image avait son nom, ses pouvoirs spécifiques. " Sources Musée Branly
Lors des grandes cérémonies du Bwiti (bwett, bwété, mbulu-ngulu ou mboy) du clan auxquelles ne participaient que les initiés, les reliquaires étaient sortis au grand jour.
"Le Bwiti est un rite initiatique originaire des populations Mitsogo et Gapinzi du Gabon central.
Sa date d'origine est indéterminée, mais remonte au-delà du XIXe siècle.
Le Bwiti est aujourd'hui largement répandu au Gabon, aussi bien parmi les populations du sud du pays que chez les Fang du Nord (diffusion autour de 1910 chez les fang), aussi bien en milieu rural qu'en milieu urbain.
A travers les Fang, le Bwiti s'est également diffusé en Guinée équatoriale et au sud Cameroun.
Le rite de passage du Bwiti est centré sur l'absorption par le néophyte des écorces des racines de l'arbuste appelé iboga ou eboga (Tabernanthe iboga).
Divers alcaloïdes présents dans cette plante (notamment l'ibogaïne) possèdent des propriétés psychodysleptiques de type hallucinogène. Pendant le rite de passage, l'aborption d'une dose massive d'iboga permet ainsi au néophyte d'obtenir des visions spectaculaires dont le récit aux initiateurs serviront à valider son initiation.
Voir un petit film réalisé par Jean-Claude Cheyssial en 1997
La branche originelle du rite initiatique parmi les mitsogo est appelée Bwiti Disumba.
Il s'agit d'un rite de passage pubertaire, strictement masculin. Le Bwiti Disumba s'appuie sur le culte des ancêtres, notamment à travers des reliquaires contenant les ossements des ascendants défunts.
Le Bwiti Misoko constitue une branche initiatique dérivée et postérieure au Disumba. Le Bwiti Misoko possède une fonction avant tout thérapeutique (rite d'affliction): le néophyte choisit de se faire initier en cas d'infortune inexpliquée, dont on suspecte la plupart du temps qu'elle a été causée par un sorcier malveillant.
Les initiés du Bwiti Misoko sont appelés les nganga-a-Misoko, ou plus simplement nganga.
Ils ont une fonction de devins-guérisseurs. Contrairement au Bwiti Disumba des mitsogo et des gapinzi, le Bwiti Misoko accepte souvent (et de plus en plus) les femmes en son sein." Sources wikipedia
Les traits diffèrents des autres reliquaires. Outre la coiffe en croissant qui rejoint la partie centrale de la face à l'aide de deux "poignées", celui-ci est doté d'une bouche ronde dans laquelle une dent est figurée à l'aide d'une cheville en os.Ici un très beau reliquaire de style Ndassa de bonne taille (64 cm) en plaques de laiton sur âme de bois.
Les yeux sont aussi en os.
Des sourcils en lames de fer noir accentuent la dureté de ce regard, de même que deux scarifications sur chaque joue.
Le métal est fixé à l'aide de bouts de cuivre plié servant de clous.
Pas de socle.
Fiche technique
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L'éthnie - peuple Kota / Ndassa est présente dans le(s) pays suivant(s) :
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