Objet vendu !
format_quote A défaut de la maman on tête les seins de la grand-mère format_quote
Objet vendu !
format_quote A défaut de la maman on tête les seins de la grand-mère format_quote
Selon E. Cameron "Is'nt s/he a doll" page 43, une histoire Ghanéenne raconte l'origine de ces poupées.
Il y a fort longtemps, une jeune femme Ashanti, nommée Akua (née un mercredi) avait des difficultés à avoir un enfant (Ba).
Elle alla consulter le prêtre local (guérisseur ?), qui lui recommanda de faire sculpter un petit enfant de bois, et de le porter, nourrir, traiter comme elle l'aurait fait avec un enfant de chair et d'os.
En l'apercevant avec sa poupée de bois sanglée sur son dos, l es villageois la pointaient parfois du doigt en se moquant un peu "regarde l'enfant d'Akua !" (Akua Ba)...
Mais Akua devint enceinte et donna la vie à une petite fille pleine de santé.
Son succès encouragea les autres femmes ayant les mêmes difficultés, à faire également sculpter de petites poupées de bois.
Elle les nommèrent Akua'ba (l'enfant d'Akua) en son honneur (pl Akua'mma)
Dans les faits, le rite des poupées Akua'mma est plus complexe...
La poupée devant être portée certains jours, parfois déposée sur l'autel famillial, la future mère devant également absorber potions et se baigner ou laver avec des infusions.
Une fois l'enfant né, ce qu'il advient des poupées est très variable.
Certaines sont données en signe de reconnaissance au guérisseur qui en a demandé la confection.
Il les ajoute sur son autel, un nombre inportant étant le signe de son pouvoir.
D'autres fois, elles sont données aux enfants comme jouet.
Selon Mc Leod, elles sont aussi parfois offertes aux adolescentes.
On pensait ainsi qu'une belle poupée influencerait la naissance à venir d'un bel enfant.
Dans ces cas, l'Akua'ba se devait d'être très beau...
Si la femme ne donne pas naissance, il est rapporté que parfois elle continue à garder son Akua'Ba et sera enterrée avec lui.
Ces poupées sont souvent achetées chez le sculpteur local par les pères ou les maris, mais peuvent aussi être sculptées des mains mêmes de ces derniers.
Fiche technique
Pour découvrir cette ethnie, et d'autres objets de cette ethnie, cliquez sur son nom !
L'éthnie - peuple Ashanti / Asante est présente dans le(s) pays suivant(s) :
Liste des ethnies du pays Ghana dont nous présentons un ou plusieurs objets :
Abron / Boron / Bron, Agni / Anyi, Akan, Ashanti / Asante, Dagari / Dagara, Ewe / Ehwe, Fanti / Fante, Frafra, Ga, Gurunsi / Nunuma, Kasena / Kassena, Koma Bulsa - Région de, Konkomba, Ligbi, Lobi / Lober, Moba Gourma / Bimawba, Mossi / Moose, Nuna / Nunuma, Pougouli / Pwa, Sisala / Sissala, ► Kane Kwei,
Références bibliographiques pouvant vous être utiles
Olowe of Ise
A yoruba sculptor to kings
Une monographie sur le plus connu des sculpteurs Africains
add_shopping_cart Acheter le livre sur amazon
Olowe of Ise: A Yoruba Sculptor to KingsDogon
La vies et l'art des Dogon, très belles photos grand format.
add_shopping_cart Acheter le livre sur amazon
Les DogonRwanda
Vestige of a genocide
Première édition 500 ex. Accompanied by a specially commissioned essay from investigative journalist Linda Melvern, Rwanda 2004: Vestiges of a Genocide offers a forensic exposition of tragedy that spares us the burden of judgment – but confronts us instead with far...
add_shopping_cart Acheter le livre sur amazon
Rwanda 2004: Vestiges of a GenocideMagazine Tribal Art
No 2003/05 - Khosi statues Yaka
add_shopping_cart Acheter le livre sur amazon
African Dolls
The Dulger Collection
Whereas the Western world views dolls as children’s toys – apart from a few adults with a passion for collecting them – in South Africa dolls are part of a tribe’s cultural heritage. They are not toys but objects that are laden with...
add_shopping_cart Acheter le livre sur amazon
African Dolls / Afrikanische Puppen: The Dulger CollectionCatalogue de vente
Hubert Goldet 2001
Un must à posséder, le catalogue d'une très belle vente.
add_shopping_cart Acheter le livre sur amazon
Collection Hubert Goldet. Arts Primitifs. Catalogue de la Vente aux Enchères publiques. 30 juin, 1er juillet 2001. Maison de la Chimie. Paris.